La France des camps Catalogue en ligne

Bibliothèque de l’École Nationale Supérieure de Formation de l'Enseignement Agricole

Aide

Se connecter

Bienvenue dans la bibliothèque de l'ENSFEA. Vous pouvez consulter l'ensemble des références bibliographiques du catalogue en interrogeant le moteur de recherche. Les usagers inscrits, possédant une carte de lecteur, peuvent accéder à leur compte et aux services rattachés : réservations, suivi des prêts, suggestions d'achats.

Accueil

Adresse

Bibliothèque de l’École Nationale Supérieure de Formation de l'Enseignement Agricole
2 route de Narbonne,
31326 Castanet Tolosan
France
05 61 75 34 38
contact

Ajouter au panier

Titre :

La France des camps : l'internement, 1938-1946

Auteurs :

Denis Peschanski

Type de document :

texte imprimé

Editeur :

Paris : Gallimard, 2002

Collection :

La Suite des temps

ISBN/ISSN/EAN :

978-2-07-073138-1

Format :

549 p. - [24] p. de pl. / Ill. ; cartes ; plans ; index

Index. décimale :

94(44) (Histoire de la France)

Mots-clés:

camp d'internement

Résumé :

Entre le décret du 12 novembre 1938, qui permit d'interner les "indésirables étrangers" dans des centres spécialisés, et la libération du dernier interné en 1946, six cent mille hommes, femmes et enfants ont été enfermés dans les camps français. L'auteur retrace l'histoire d'un phénomène à la fois durable et massif. Républicains exilés de la guerre d'Espagne, puis "ressortissants des puissances ennemies" qui, pour la plupart, avaient fui les persécutions antisémites et la répression politique, enfin quelques centaines de communistes français furent les premiers à subir des mesures d'exception nées de situations d'exception. Avec l'instauration du régime de Vichy et l'occupation, communistes, Juifs et Tsiganes, ainsi que les droits-communs et les marché-noir devinrent les victimes de la politique d'internement. A partir de l'été 1942, les camps se transformèrent en antichambres de la mort pour soixante-quinze mille Juifs de France déportés à Auschwitz. Ils furent remplacés, à la Libération, par tous les suspects de la Collaboration. Deux cents camps, avec leurs bâtiments, leurs aménagements, une administration, des ministères de tutelle aux gardiens, des rapports socio-économiques avec leur région, une société internée, des solidarités, une entraide officielle et non officielle, dont la description concrète est permise par des archives abondantes, auxquelles s'ajoutent les témoignages poignants des internés eux-mêmes.