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Bibliothèque de l’École Nationale Supérieure de Formation de l'Enseignement Agricole2 route de Narbonne,
31326 Castanet Tolosan
France
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Titre : | Des controverses à trancher ? une étude empirique des certifications de qualité dans la vitiviniculture française (2013) |
Auteurs : | Geneviève Teil |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Agricultures (Vol. 22 n° 2) |
Article en page(s) : | p. 133-141 |
Résumé : | En 2004-2005, au démarrage d’une étude sur les qualifications environnementales dans la viticulture française, la préoccupation environnementale semblait patiner. Cette stagnation préoccupait les acteurs et alimentait leurs controverses. Deux partis s’affrontaient chez les agrobiologistes qui s’accusaient mutuellement de nuire au développement du bio. Dès 2007, la viticulture bio a entamé une croissance spectaculaire ; le changement n’est pas venu du bio, mais des vins de terroir. Non seulement la controverse est toujours là, mais on la retrouve, similaire, chez les producteurs d’appellations d’origine protégées (AOP). L’analyse de ces deux cas différents montre que la controverse porte sur des interprétations divergentes de l’usage des labels. Pour les uns, le label définit une qualité qui découle de l’application de ses contraintes réglementaires ; pour les autres, le bio ou la qualité de terroir sont des démarches globales tendues vers un objectif précis, mais dont les mises en œuvre sont toujours à adapter aux mille et une particularités de chacune des exploitations. Ces deux visions des labels sont assez incompatibles. Faut-il dès lors, comme le réclament certains, trancher le conflit et opter pour l’un ou l’autre camp ? L’analyse de l’échec de l’agriculture raisonnée, étonnamment restée en marge du récent tournant environnemental des vins, permet d’avancer une réponse négative à cette question. |