L'information scientifique et technique (I.S.T.) est essentielle à la production et à la diffusion des savoirs ainsi qu’à la concurrence économique et scientifique. Elle regroupe l'ensemble des informations produites par la recherche et nécessaires à l'activité scientifique.
C’est une information spécialisée définie par des contenus, des supports documentaires et des canaux de communication spécifiques. C’est également l’action de médiation entre les sources diversifiées d’informations et les utilisateurs.

La diffusion de l’information scientifique se fait aujourd’hui dans un contexte de plus en plus favorable aux structures éditoriales. D’un côté nous avons les chercheurs et la recherche publique, financée par l’Etat, qui fournissent gratuitement le fruit de leurs travaux aux éditeurs. En aval, étudiants, chercheurs et bibliothèques d’établissements universitaires doivent payer au prix fort des  abonnements à des revues pour accéder à cette information scientifique alors qu’initialement celle-ci avait parfois été produite par des membres de leurs propres institutions. Or le coût de ces abonnements (sur support papier mais surtout dans leur version électronique) connaît ces dernières années une augmentation considérable. Cette augmentation oblige les bibliothèques universitaires à réduire régulièrement le nombre de titres auxquels elles sont abonnées.

Pour remédier à cette situation, de nombreuses institutions développent des projets en lien avec le concept d’archive ouverte (aussi appelé « open access »). Il s’agit en fait d’encourager les chercheurs à déposer leurs productions sur des sites d’archives institutionnels, l’objectif étant à la fois de conserver ces publications de façon pérenne, d’en garantir le libre accès et de valoriser leur taux de citation sur le web.

Mettre en œuvre la stratégie de non-cession des droits sur les publications scientifiques : Guide pour les chercheuses et les chercheurs

Juillet 2022

La stratégie de non-cession des droits est un outil au bénéfice des chercheuses et des chercheurs pour conserver suffisamment de droits sur leurs articles scientifiques et ainsi permettre leur mise à disposition en accès ouvert immédiat, quel que soit le modèle de diffusion de la revue dans laquelle ils sont publiés. Elle contribue à garantir une circulation rapide et sans frein de la connaissance, au sein de la communauté scientifique et au-delà.

Le Service bibliothèque propose un accompagnement à la rédaction de plan de gestion de données à destination des laboratoires de recherche de l'établissement, ainsi qu'un appui à la gestion des données pour les doctorants.

Des ateliers de sensibilisation sont mis en place ainsi que de la formation au dépôt des données de la recherche sur l'espace institutionnel Data ensfea

https://entrepot.recherche.data.gouv.fr/dataverse/ensfea

La cellule interprofessionnelle établissement (CIE) est un groupe de travail autour des questions sur la Science Ouverte en lien avec le service Recherche

contact-cie@ensfea.fr

La Déléguée à la Protection des Données (DPO) pour toutes les questions relatives au règlement général sur la protection des données (RGPD)

dpo@ensfea.fr

Vous pouvez également consulter la Plateforme Universitaire de Données de Toulouse (PUD-T) qui offre des formations à l’utilisation des données et fournit un soutien méthodologique aux utilisateurs de données en SHS

engage à ce que le texte intégral des publications scientifiques (version acceptée pour publication ou version éditeur) soit déposé dans l’archive ouverte nationale HAL, au plus tard au moment de la publication, et à mentionner la référence ANR du projet de recherche (ex : ANR-22-CE64-0001) dont elles sont issues.                  

encourage à déposer les pré-prints dans des plateformes ouvertes ou archives ouvertes et à privilégier des identifiants pérennes ou uniques (DOI ou HAL Id, par exemple). 

impose un plan de gestion des données pour les projets financés à partir de 2019 et à fournir dans les 6 mois qui suivent le démarrage du projet, une première version du Plan de Gestion des Données (PGD) selon les modalités communiquées dans les conditions particulières.

« II. Dès lors que les données issues d’une activité de recherche financée au moins pour moitié par des dotations de l’État, des collectivités territoriales, des établissements publics, des subventions d’agences de financement nationales ou par des fonds de l’Union européenne ne sont pas protégées par un droit spécifique ou une réglementation particulière et qu’elles ont été rendues publiques par le chercheur, l’établissement ou l’organisme de recherche, leur réutilisation est libre. »

2ème Plan national pour la science ouverte 2021-2024