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Adresse
Bibliothèque de l’École Nationale Supérieure de Formation de l'Enseignement Agricole2 route de Narbonne,
31326 Castanet Tolosan
France
05 61 75 34 38
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Titre : | Dossier Le foncier agricole : le lieu de tensions et bien commun (2013) |
Auteurs : | Jean Pluvinage, Directeur de publication ; Xavier Guiomar, Directeur de publication ; Valérie Rosenwald, Directeur de publication |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Pour : enquêtes et témoignages (220) |
Article en page(s) : | p. 29-336 |
Résumé : | Dans le cadre de la naissance de la Fondation Terre de Liens, le GREP et Terre de Liens ont décidé de réaliser ce dossier centré sur la problématique actuelle du foncier agricole. Un des points les plus préoccupants est la diminution rapide de la superficie agricole ; en France 70 000 à 80 000 hectares agricoles sont artificialisés tous les ans, soit l'équivalent de la superficie agricole d'un département tous les 4 ans ; de plus il s'agit en général des terres les plus fertiles, compte tenu de la localisation des villes. La répartition des terres entre les différents acteurs sociaux, agricoles et non agricoles, est par ailleurs un problème difficile, car ce bien limité est aussi l'objet d'une capitalisation à des titres divers, que ce soit pour l'agrandissement des exploitations agricoles, ou pour la spéculation foncière, dans l'attente de l'urbanisation à venir. Plusieurs articles débattent de l'efficacité des différents dispositifs institutionnels existant dans le droit français pour tenter de réguler au mieux les tensions générées par cette course à la terre. En même temps, il convient de reconnaître que cette question de la régulation des usages de la terre, au nom de la reconnaissance de sa nature de bien commun, est une question posée partout dans le monde, tout comme celle de la nécessité d'une redistribution plus juste et plus adaptée à des usages socialement mieux définis par les citoyens. Ainsi émergent de nouveaux critères du bon usage du foncier agricole qui s'expriment dans différents mouvements, pour un usage beaucoup plus respectueux de la ressource à long terme, des modes de production plus écologiques, et un rapprochement géographique et social des producteurs et des citoyens. |